Description
En mémoire de Arthur Buies (24 janvier 1840 - 26 janvier 1901), homme de lettres québécois.
Natif de Côte-des-Neige (Montréal), Arthur Buies grandi auprès de deux grands-tantes maternelles. Écolier peu discipliné, il s’intéresse tout de même à la culture française et part étudier à Paris dans les années 1850.
À son retour à Montréal, dans les années 1860, il s’implique au sein de l’Institut canadien de Montréal. Participant activement aux débats sociaux et affichant ses opinions anticléricales, il publie plusieurs articles et oeuvres littéraires pour dénoncer le manque de modernité de sa communauté. Ses idées avant-gardistes étant plutôt controversées, l’intellectuel est vu par certains comme un homme intense et radical.
Souhaitant voir sa société évoluer sur plusieurs points, il défend par sa plume la protection de la langue française, l’avancement de l’éducation et exprime ses idées politiques et visionnaires. Il créé alors le journal La Lanterne canadienne en 1868, où il publie ses écrits.
Dans les années 1870, attristé et découragé du peu d’intérêt manifesté pour ses idéaux, Arthur Buies vit une période difficile. De nature sensible, il sombre dans l’alcool et la solitude. Quelques années plus tard, il fait la rencontre du curé François-Xavier-Antoine Labelle, qui deviendra un ami.
Arthur Buies continue de lutter pour protéger ses convictions durant toute sa vie. Dans les années 1890, son état de santé se dégrade de plus en plus. Il cède à la maladie le 26 janvier 1901, à Québec, alors âgé de 61 ans.