Description
En mémoire de Henri Bourassa (1er septembre 1868 - 31 août 1952), journaliste québécois. Natif de Montréal, Henri Bourassa, né Joseph Henry Napoléon, grandit au sein d’une famille bien connue au Québec. Impliqués socialement et politiquement dans la société, plusieurs de ses proches se démarquent au cours de notre histoire, dont son grand-père, Louis-Joseph Papineau, chef des patriotes. Enfant, Henri Bourassa s’intéresse déjà à la culture, la lecture et la politique. Il entreprend des études dans les annees 1870 et fréquente, entre autres, l’académie commerciale catholique de Montréal et l’École polytechnique. Il poursuit ensuite son cours classique aux États-Unis, au Holy Cross College, au Massachusetts. Après quelques mois à l’étranger, il revient au Québec et s’installe à Montebello pour s’occuper de l’héritage familial. Pendant quelques années, il travaille sur sa ferme et s’engage auprès de sa communauté. Dans les années 1890, il entame une carrière politique et est élu maire de Montebello, à 21 ans, puis de Papineauville. Il se présente aux élections fédérales de 1896 et côtoie Wilfrid Laurier, qu’il admire alors. Parfois en désaccord avec la politique de celui-ci, il n’hésite pas à faire entendre son opposition et ira même jusqu’à démissionner de son poste de député en 1899. Suite à de nombreux conflits et contrastes d’esprits au coeur de la politique fédérale, il décide de se concentrer sur sa carrière politique provinciale. À travers son cheminement politique, Henri Bourassa pratique le métier de journaliste. Il est reconnu pour ses propos audacieux et ses opinions pointues. Également propriétaire et éditeur de plusieurs journaux, il est le fondateur du célèbre quotidien « le Devoir », qu’il créé en 1910. Au cours des années 1900, Henri Bourassa est un homme politique influent et un intellectuel important. N’ayant pas l’habitude de se censurer, il publie dans son journal des textes d’idées fermes et catégoriques. Ses propos font souvent scandale, causant même des manifestations et des émeutes. Jusqu’à la fin de sa carrière, Henri Bourassa continue de s’impliquer dans les débats sociaux et politiques du Québec et du Canada. Ses points de vue sur la politique, la religion et l’indépendance sont bien connus et il les défendra jusqu’à la fin de ses jours. Il s’éteint le 31 août 1952, à Montréal, alors âgé de 83 ans.