Description
En mémoire de Judith Jasmin (10 juillet 1916 - 20 octobre 1972), journaliste québécoise. Native de Terrebonne, Judith Jasmin grandit en France, où elle étudie au Lycée pour filles de Versailles jusqu’en 1931. À son retour au Québec, elle poursuit ses études au Collège Marguerite-Bourgeoys avant de s’intéresser au monde des arts. Après avoir joué dans quelques pièces de théâtre, elle obtient un rôle dans « La Pension Velder », radio-roman populaire de Robert Choquette. Suite à cette expérience artistique, Judith Jasmin devient animatrice et réalisatrice pour Radio-Canada. Dans les années 1950, elle co-anime l’émission « Carrefour » à la radio, aux côtés de René Lévesque et fait des reportages à la télévisions. Par son dévouement et sa passion, Judith Jasmin devient une journaliste marquante de notre histoire. Accomplissant des reportages partout dans le monde, elle devient la première correspondante de Radio-Canada à l’international. N’ayant pas froid aux yeux, elle ne craint pas d’aborder les sujets tabous de l’époque et les enjeux politiques du monde. Elle s’entretient avec plusieurs personnalités connues, de Salvador Dali à Gabrielle Roy. Femme de convictions, elle défend activement ses idées et soutient plusieurs causes, telle la laïcisation et l’anti-ségrégation. Son succès professionnel et son engagement social font d’elle une figure marquante de notre histoire. Elle décède le 20 octobre 1972, suite à un cancer. Chaque année, depuis 1975, le prix Judith Jasmin est décerné à un journaliste s’étant démarqué par la qualité de ses reportages.
